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malgré les défis rencontrés pour recruter du personnel. C’est précisément le chemin qu’a choisi un couple de restaurateurs en offrant 49 % des parts de leur entreprise à deux jeunes employés pleins de motivation.

« Après avoir perdu deux membres du personnel au printemps, j’ai envisagé de fermer le restaurant. Trouver du personnel était un véritable casse-tête », raconte Julie Arel, co-propriétaire du restaurant La Muse.

Plutôt que de fermer leur établissement, une institution de 200 places au cœur de Drummondville, elle a opté pour une autre solution : transformer deux de leurs employés les plus anciens en co-propriétaires.

« Nous leur avons proposé un prix avantageux et nous les avons soutenus dans l’obtention du prêt, que nous avons négocié nous-mêmes », explique le sympathique mari de Julie, Daniel Paulin.

Le couple a donc cédé 49 % des parts à Janie Vincent, 27 ans, serveuse chez La Muse depuis neuf ans, et à Olivier Michon, 25 ans, cuisinier depuis quatre ans.

« J’ai immédiatement saisi cette opportunité », raconte Janie, issue d’une famille d’entrepreneurs. Après une expérience dans son domaine d’études en entrepreneuriat et développement des affaires, elle est revenue travailler au restaurant, trouvant l’autre emploi ennuyeux.

Son collègue cuisinier, Olivier, n’a pas hésité non plus. « J’ai été le premier à dire oui, cela me rapproche de mon rêve de devenir millionnaire », déclare-t-il. Travaillant dans la restauration depuis ses 14 ans sans diplôme d’études secondaires, cette opportunité était un tremplin vers son ambition.